La prophétie du royaume de Lur : tome 2 le retour du sorcier

J’ai mis un certain temps à me lancer dans la lecture du second tome de la prophétie du royaume de Lur, mais j’ai vraiment eut plaisir à retrouver l’univers de Karen Miller.

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Lire le roman de longs mois après la première partie n’a pas été si difficile que cela ; un peu compliqué de se familiariser de nouveau avec les personnages au tout début mais tout rentre vite dans l’ordre. L’accent « campagnard » d’Asher m’a semblé moins fort que lors du précédent tome, ou bien j’y ai fait moins attention… En tous cas, il m’a moins gêné.

La lecture est le plus souvent fluide, mais j’ai de nouveau noté des longueurs et des passages qui m’ont semblé presque interminables…. et d’un autre côté certains passages vont très (trop) vite ! Je ne citerai ici que le combat « final » qui m’a vraiment laissé sur ma faim.

Cet opus est plus sombre que le précédent, et j’ai autant accroché sur l’univers de Lur, la magie, les créatures qui peuplent le royaume. Les descriptions sont toujours aussi bien faites et j’ai l’impression d’avoir vraiment vu le mur de magie !

Un bon souvenir au final pour ce dyptique et j’ai vraiment envie de poursuivre avec de nouveaux romans de cet auteur.

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La prophétie du royaume de Lur : tome 2 le retour du sorcier, Karen Miller, Editions Fleuve Noir, 593p.

Le coeur régulier de Olivier Adam

J’ai beaucoup entendu parler d’Olivier Adam lors de la rentrée littéraire 2012. Alors quand je suis passée devant ce livre en format poche, avec une couverture évoquant le Japon, j’ai lu avec intérêt le résumé. Bien que l’histoire me semblait un peu sombre, je l’ai acheté … puis laissé dans ma bibliothèque. L’heure était venue de l’ouvrir enfin.

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Force est de constater que l’auteur a bien mérité les éloges de la presse. Son style est très agréable et efficace. Il a une manière de décrire les paysages, les situations : on s’y croirait vraiment ! J’ai eut l’impression de manger à genou dans la pension japonaise, de voir les plages et le fameux distributeur automatique. Pour moi qui suis une passionnée de la culture japonaise, je n’ai presque pas été dépaysée.

Le récit en lui-même est passionnant. On en apprend un peu plus sur les personnages au moment où on s’y attend moins. A chaque fois on en apprend suffisamment, je me suis dit à de nombreuses reprises : ça y est je sais tout, alors que non d’autres détails viennent dans les chapitres suivants. Cette histoire de gens ordinaires, ne sombre pas dans la psychologie de comptoir, bien que le sujet soit souvent grave.

Pour ne rien gâcher, j’aime beaucoup la couverture.

Par contre je n’ai pas bien compris le titre …

Si je devais conclure, je dirai simplement que cette lecture m’a conquise et que c’est un beau coup de cœur.

Le cœur régulier de Olivier Adam, éditions Points, 224p.

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La prophétie du royaume de Lur : tome 1 le mage du prince, Karen Miller

Voilà une lecture pile comme il me fallait !

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Pas de doute, c’est bien un roman de fantasy : un royaume, un pauvre bougre qui se trouve malgré lui propulsé dans une aventure, une famille royale, des magiciens, des prophéties, un méchant. Mélangez le tout et vous pourrez obtenir un bon roman !

L’intrigue va assez vite au début, Asher quitte rapidement son village natal et en peu de pages se trouve en plein milieu de l’intrigue. J’ai beaucoup aimé les personnages, bien décrits et avec suffisamment de profondeur : Asher bien entendu, mais aussi le prince, ses « amis » Matt et Dathné. J’aime par contre moins l’accent un peu étrange dont est affublé Asher tout au long du livre. Au début cela peut se comprendre, mais au bout d’un moment cela m’a un peu énervée.

J’ai apprécié le style d’écriture de l’auteur, des descriptions mais pas trop. Mais l’histoire présente malgré tout quelques longueurs. Comme par exemple le voyage vers la mer qui m’a semblé durer une éternité ou des dialogues ma foi assez longs. Le fameux « méchant » du livre arrive assez tard dans le récit et d’une manière pour le moins étonnante, que je n’ai pas tout à fait compris même en la relisant.

Si tous les ingrédients du roman de fantasy sont là, certains éléments sont assez originaux : le type de magie utilisée notamment, l’histoire de ce royaume qui se dévoile au fur et à mesure et de belle manière.

Au final un livre que je recommande et pour lequel je vais certainement lire la suite.

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La prophétie du royaume de Lur : tome 1 le mage du prince, Karen Miller, Editions Fleuve Noir, 546p.

Hunger Games de Suzann Collins

Allez un best-seller pour ma reprise littéraire. Je me suis plongée dans de nombreuses de lectures un peu complexes et qui me demandaient trop de concentration le soir, alors j’ai décidé de lire des romans plus « légers ». Voici donc le premier tome d’Hunger Games.

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Il faut dire que j’étais très réservée et que je n’avais pas envie de lire cette trilogie. D’autant plus que la grosse machine commerciale du cinéma est passée par là. En fait, le thème même du livre ne m’attirait pas du tout : un jeu où il faut tuer tous les participants. Lire des pages et des pages de meurtres, très peu pour moi.

J’ai malgré tout sauté le pas.

Les personnages sont assez attachants. J’ai bien aimé l’héroïne qui pour une fois n’est pas une tête à claque. Je trouve que les protagonistes n’ont par contre pas beaucoup de profondeur. Tant de fatalisme me laisse un peu perplexe. Nous avons aussi droit à une histoire d’amour pour adolescente. Bref, je crois que j’ai un peu grandit pour ce genre d’histoire. Par ailleurs, je me demande si le terme « tribut » ne serait pas une erreur de traduction. En effet le terme anglais de tributes ne semble pas tout à fait coller, il désigne plutôt une preuve ou un hommage.

Je reviens maintenant à l’histoire. Je m’y suis plongée assez facilement, le style est simple et facile à lire. Je dois avouer qu’il est difficile de décrocher et que le suspens est bien géré. Moi qui aime les romans plutôt dépouillés, je me demande tout de même si le récit n’aurait pas mérité plus de descriptions.

Pour conclure je dirai malgré tout que l’histoire est vraiment tirée par les cheveux, comme cette histoire de districts et le fondement des hunger games. Je pense lire les suites pour connaître le fin mot de la trilogie, et surtout savoir comment l’auteur a pu rebondir après la fin du premier tome.

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Hunger games, tome 1, Suzane Collins, Pocket Jeunesse.

Une parfaite journée parfaite de Martin Page

Après un petit break de lecture, un court roman très plaisant !

Tenter de se suicider peut être une occupation très prenante. Une journée durant, un homme s’attèle à la tâche: bricolage de chaise électrique, cocktail explosif d’antidépresseurs, tout y passe. Pour celui qui collectionne les émotions de ses collègues et prend ses vacances dans un ascenseur, rien n’est simple… On peut se sentir inadapté à la vie et, bizarrement, ne pas parvenir à la quitter.

 

Voilà un livre qui m’a vraiment emballée, c’est tout à fait ce qu’il me fallait après un coup de mou dans mes lectures. C’est un livre au style très particulier : certains diront que c’est de l’humour noir un peu lourd, je l’ai trouvé finalement assez poétique. On se prend vite au jeu de suivre le « héros » du livre, ce pauvre bougre,  se suicider avec de nombreux détails (on révise son anatomie), et des péripéties « abracadabrantesques ». Au travers cette histoire c’est la société toute entière qui est critiquée : individualisme, solitude, perfection … Au final, cette histoire m’a fait penser à Bifteck que j’avais lu récemment, j’ai trouvé pour ma part ‘une parfaite journée parfaite » plus facile à lire.

Le roman se lit rapidement, il est très rythmé, et lorsqu’on rentre tout à fait dans l’histoire comme moi, on ne peut que le dévorer. Je trouve par ailleurs la couverture très réussie.

Par contre je n’ai absolument pas compris la fin, qui je l’avoue m’a un peu dépassée. Vu la petite taille du roman, je ne peux que recommander de se faire sa propre opinion !

Une parfaite journée parfaite, Martin Page, Nicolas Philippe, 117p.

Mademoiselle Chambon de Eric Holder

Ce livre n’est pas vraiment une nouveauté, mais le résumé me faisait envie depuis un petit moment !

Quatrième de couverture Antonio, maçon d’origine portugaise, et Anne-Marie, qui travaille dans un atelier de maroquinerie, ont un petit garçon Kevin. Ils vivent à Montmirail, tranquillement. Un jour, Antonio va chercher Kevin à l’école. A leur insu, les vies de l’institutrice et du maçon vont être bouleversées par cette première rencontre. Antonio prend l’habitude d’aller chercher Kevin à l’école. Mademoiselle Chambon essaie d’établir la fréquence de ses passages. Elle lui demande de remplacer une fenêtre dans son appartement. Il vient chez elle, regarde le violon qu’elle possède. Elle doit s’avouer qu’elle est amoureuse. Il est chez elle. Il travaille. Pendant ce temps, elle lit un roman. Pour lui, avant qu’il parte, elle joue de son instrument. Elle lui offre une cassette sur laquelle elle a enregistré une sonate de Bartok. Anne-Marie trouve la cassette, « Bartok, drôle de nom, qui est-ce ? ».

Difficile pour moi de commenter ce livre, tant j’ai été assaillie par des sentiments contradictoires. J’ai tout d’abord bien accroché à cette histoire, en incorrigible romantique que je suis. Il m’était presque impossible de refermer le livre tant je voulais en connaître la suite ! L’écriture est plaisante, l’histoire posée et paisible. Les chapitres sont assez courts, et l’on suit l’intrigue au fil des saisons. Un point positif : pour une fois, cette histoire d’amour ne se déroule pas sur fond de couple qui se déchire et décrit simplement une rencontre entre deux personnes qui s’attirent.

Et puis vers la moitié du livre j’ai été plutôt déçue par ce récit. Peut-être parce que cette distance entre les personnages finit par les rendre froids, sauf Anne-Marie qui est la seule à aller de l’avant. Certainement aussi car je m’imaginais une autre fin. Difficile d’en dire plus sans dévoiler le reste … je dirais tout de même qu’il ne se passe pas grand chose.

Bien que je n’ai pas été emballée plus que cela, je vais tenter d’autres romans du même auteur qui m’a séduite par la justesse de son écriture.

Au final, c’est un court roman qui se lit facilement, et qu’il faut avoir lu !

Mademoiselle Chambon, Eric Holder, Flammarion, 140p.

Wam de Slimane Kader

Quatrième de couverture Les aventures, sur une nuit, d’un jeune de cité venu goûter au miel de « Paname ». Un premier roman à se tordre de rire. Wam et ses copains de la « cité des artistes » ont un emploi du temps immuable : lever à 16 heures puis occupation du hall BC jusqu’à la tombée de la nuit. Un soir, accablés par l’ennui, ils décident d’une virée sur Paname… Le début d’une nuit de folie… Happé dans un tourbillon de vie et d’embrouilles, Wam se retrouve au milieu d’une crise de couple, se tape la cloche à l’oeil dans une brasserie, festoie dans un Donald avec un caïd du 93, pousse la chansonnette dans un loft de bobos, devient mascotte d’une soirée mondaine, transforme un camion poubelle en taxi, etc. Sur le modèle de After Hours de Martin Scorcese – une nuit, une grande ville, une succession d’aventures -, ce premier roman enchaîne blagues et rebondissements à un rythme trépidant et nous fait découvrir un Paris inédit : voici la ville lumière telle qu’elle brille dans le regard d’un enfant des cités. Voici comment toute ville fait fantasmer ceux qui vivent à ses marges.

Voici un livre dont la couverture artistique m’a attiré : le mot Wam écrit en graffiti sur une couverture blanche.

Je n’irai pas par quatre chemins, cette lecture m’a laissée perplexe. J’ai tout d’abord failli arrêter dès la première page : en effet dès la deuxième phrase, je vois le mot téci… Il me faut quelques secondes pour comprendre que c’est du verlan, et de me dire : oh non si tout le livre est comme ça je ne vais pas y arriver. En effet le livre est écrit de façon très rythmée, entre argot et anglais. Il faut dire que ce livre dont le héros vient de la banlieue, avec ses codes, n’aurait pas pu être écrit autrement. J’y ai trouvé de beaux moments poétiques. Mais je trouve que finalement le résumé ne colle pas tout à fait avec le contenu du livre, et je n’ai pas trouvé qu’il soit si drôle. J’ai même été un peu décontenancée par la violence qui  s’en dégage.

Malgré tout les personnages sont attachants et surtout pleins de vie !

Un livre qu’il faut tenter, même s’il n’était pas vraiment fait pour moi.

Wam de Slimane Kader, Nil, 168p.

Au lieu-dit Noir-Etang … de Thomas H. Cook

Quatrième de couverture : Août 1926. Chatham, Nouvelle-Angleterre, à quelques encablures du cap Cod : son église, son port de pêche et son école de garçons, fondée par Arthur Griswald, qui la dirige avec droiture et vertu. L’arrivée de la belle Mlle Channing, venue d’Afrique pour enseigner les arts plastiques à Chatham School, paraît anodine en soi, mais un an plus tard, dans cette petite ville paisible, il y aura eu plusieurs morts.  Henry, le fils adolescent de M Griswald, est vite fasciné par celle qui va lui enseigner le dessin et lui faire découvrir qu’il faut  » vivre ses passions jusqu’au bout « . Du coup, l’idéal de vie digne et conventionnelle que prône son père lui semble être un carcan. Henry assiste, complice muet et narrateur peu fiable, à la naissance d’un amour tragique entre Mlle Channing et M Reed, le professeur de lettres qui vit au bord du Noir-Etang avec sa femme et sa fille. Il voit en eux  » deux figures romantiques, des versions modernes de Catherine et de Heathcliff « . Mais l’adultère est mal vu à l’époque, et après le drame qui entraine la chute de Chatham School, le lecteur ne peut que se demander, tout comme le procureur :  » Que s’est-il réellement passé au Noir-Etang ce jour-là ? « 

Voici un roman policier dont j’avais lu de bonnes critiques et que j’ai trouvé à la bibliothèque, bien que je ne lise quasiment plus de policier depuis un certain temps. Je l’ai emprunté avec un peu d’appréhension car je n’arrive plus à lire les livres trop sombres.

J’ai bien aimé l’écriture de l’auteur, sans fioriture. Le rythme du roman est assez aléatoire, et j’ai eut par exemple du mal à terminer la troisième partie. Au niveau de la construction, de nombreux retours en arrière (pour ne pas dire flash-back) s’entremêlent. La vie d’Henry aujourd’hui, sa vie en 1926-27, des extraits du jugement. Cela m’a déstabilisée seulement les premières pages, ensuite je me suis facilement retrouvée dans le récit.

Dès le début on apprend qu’il s’est passé quelque chose de terrible, et quels sont les personnes impliquées. On se retrouve emporté par le flot de cette histoire, je me suis même demandée si je ne faisais pas de voyeurisme, en attendant le dénouement final. Car il reste tout de même quelques questions en suspend jusqu’à la fin.

L’auteur a rendu tous les personnages attachants, il est donc difficile par la suite de blâmer l’un ou l’autre.  Enfin, j’ai trouvé que la couverture est vraiment réussie.

Bref, même si ce n’est pas mon coup de cœur, ce livre a été une très bonne lecture.

Au lieu-dit Noir-Etang… de Thomas H. Cook, Policiers Seuil, 355p.

Limonov d’Emmanuel Carrère

Quatrième de couverture : « Limonov n’est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l’underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d’un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l’immense bordel de l’après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d’un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement. C’est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d’aventures. C’est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie, mais sur notre histoire à tous depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ».

Avant de vraiment me pencher sur la quatrième de couverture, je n’avais pas compris que Limonov était la biographie d’un homme encore en vie. Dès le début j’ai été conquise par le style de l’écrivain. Une écriture fluide, sans superflus, avec ce qu’il faut d’humour. Edouard Limonov y est décrit sans complaisance. Le récit suit la chronologie de sa vie. Son ascension y est contée, tout comme les nombreuses périodes où il touche le fond. Ce qui me laisse dire en terminant ce roman qu’il n’a pas du avoir une vie très heureuse.  En tout cas pas comme nous l’entendons. Une vie à la dure dès sa jeunesse, ponctuée de départs, des amours tumultueuses. Rien n’est caché dans ce livre, ce qui nous donne des passages parfois un peu « crus ».

C’est en même temps un livre historique, avec en toile de fond la vie et la mort de l’URSS, la Russie actuelle ainsi que les pays de l’Est de l’Europe.

Si je ne me suis pas ennuyée durant une grande première moitié du livre, cela se gâte à partir du chapitre sur Sarajevo. Je trouve qu’ensuite le ton du roman devient plus « politique ». Ce qui n’est pas du tout étonnant vu l’énergumène.

J’ai au final bien aimé ce livre, sans que ce soit un coup de cœur, et bien que ce ne soit pas mon genre littéraire de prédilection.

Limonov, Emmanuel Carrère, P.O.L, 488p.

Le Montespan de Jean Teulé

Après une nouveauté, un classique qui date de 2008.
Histoire : du temps de Louis XIV, tous les hommes seraient honorés que leur femme soit maîtresse du roi. Oui mais voilà, le marquis de Montespan aime sa femme, et n’est pas du tout d’accord.

Je mettais beaucoup d’espoir dans ce livre, j’avais adoré le magasin des suicides du même auteur, entendu beaucoup de bien de ce roman et le thème du livre m’attirait beaucoup.

J’ai au final beaucoup de mal à définir si j’ai aimé ou non ce livre. Le premier mot qui me vient à l’esprit c’est : déception.
J’ai eu un mal fou à entrer dans l’histoire, j’ai relu certains passages deux ou trois fois, sans comprendre au final où voulait en venir l’auteur. C’est vraiment très frustrant. J’ai adoré quelques chapitres, drôles et cocasses ; d’autres m’ont ennuyé et certains m’ont déplu car trop vulgaires à mon goût.
J’ai un avis mitigé sur les personnages. On prend forcément un peu pitié de ce Montespan et à en vouloir à Mme de Montespan. Ce sont finalement presque les personnages secondaires qui sont les plus attachants (je pense par exemple à la cuisinière, les apprentis). L‘histoire de Marie-Christine m’a mis mal à l’aise, même si c’est une réalité historique (oui mais quand on est jeune maman, certains thèmes sont un peu douloureux à lire).
Dernier point négatif, la couverture dont les couleurs et l’illustration ne me plaisent pas.

Pour conclure, je ne dirai pas que c’est un mauvais livre, mais simplement qu’il n’était pas fait pour moi.

Le Montespan, Jean Teulé, Julliard, 352p.