Synopsis : Takumi, homme névrosé bourré de troubles obsessionnels compulsifs, vit seul avec son fils Yûji, âgé de six ans, depuis la mort de sa femme, Mio. Il gère le quotidien du mieux qu’il peut (c’est-à-dire laborieusement), entre le travail au bureau, les tâches ménagères et l’éducation de son petit garçon. Un jour Mio revient, comme elle l’avait promis avant son décès, à la saison des pluies mais elle a tout oublié de son passé, et pour l’aider à recouvrer la mémoire, Takumi lui raconte leur rencontre et le début de leur histoire. Durant les six semaines de la saison humide, le temps se suspend pour eux et l’amour reprend ses droits.
Attention, ce livre peut provoquer tout un tas d’émotions ! Je l’ai d’ailleurs commencé durant ma grossesse ce qui est à proscrire car il m’a provoqué de nombreux sanglots.
L’histoire est très émouvante comme on peut s’y attendre en lisant le résumé, particulièrement durant une grosse première partie où Takumi raconte leur histoire à Mio qui est amnésique. J’aime particulièrement la description de leur coin de forêt et d’usine désaffectée où j’ai presque pu sentir l’odeur de mousse et d’humidité. Les personnages sont très attachants, même si Takumi et ses crises m’ont parfois énervé. Très bizarrement, la fin du livre ne m’a pas fait pleurer, et je ne sais pas pourquoi mais certains passages ne m’ont pas procuré d’émotions. L’écriture ? La traduction ? J’ai eut quelques difficultés à comprendre certains passages. L’écriture japonais ou s’entremêle l’écriture et la poésie me fait souvent cet effet.
Pour revenir à la fin du livre, j’ai été surprise du dénouement qui me donne envie de le relire depuis le début avec cet éclairage.
C’est au final un bon livre, une vraie ode à la vie.
Par contre, je ne comprends pas bien la couverture du livre … J’en ai vu dans d’autres versions qui me parlent mieux.
J’ai découvert la bande annonce du film, et je dois vous avouer que j’ai lutté pour ne pas verser ma petite larme.
Je reviendrai avec la pluie de Takuji Ichikawa, Flamarion, 319 pages.